6h30
Mon cadran sonne. Je grinche un peu. J'ai pas du tout envie d'aller à l'école, comme tous les matins d’ailleurs. Je soupire en m,étirant complètement.
6h31
Je me lève. J'ouvre mon garde-robe et j'enfile un chandail à manche courte avec des jeans. Je mets une veste et j'enfile rapidement des bas. Je prends ma brosse et un élastique qui se trouve sur ma tablette, sous mon miroir. En ma regardant, j'attache maladroitement mes cheveux en le ramenant dans une jolie queue de cheval. Je souris et tourne les yeux vers mon cadran.
6h35
Je sors de ma chambre en fermant doucement la porte derrière moi. Je descends les deux marches du palier, je passe devant la porte de la chambre à Alexis. Je soupire, mes yeux se remplissent d'eau. J'entends papa supplier Alexis de manger et maman, elle, comme à tous les matins, elle sanglote dans le salon. Je secoue doucement la tête et je vais à la cuisine. Je me prépare des toasts et un grand verre de jus d'orange. J'échappe, par accident, mon verre sur le sol. J'entends aussitôt la porte de la chambre d'Alexis s'ouvrir. Papa arrive en courant. Il me prend par le bras et me serre. Il me serre tellement fort que j'en ai mal.

« Tu me fais mal, papa... »

Il me gifle. Je ne comprends plus rien.

" Phoebe ! Tu vois pas qu'on a assez de trouble avec Alexis? Tu pourrais pas faire un peu plus attention, non ? Je veux plus t'entendre, compris... "

Je vois sa main se lever du coin de l’œil. Je ferme les yeux, anticipant le coup, mais la voix de me mère vient me clamer aussitôt et je sens la prise sur mon bras se desserrer.

" Arnaud! Voyons! Lâche ta fille! Elle l'a pas fait intentionnellement et elle n'as que 15 ans! Elle a droit à l'erreur... "

Ma mère s'approche de moi en faisant attention de ne pas piler sur un morceau de verre. Elle s'accroupie à ma hauteur. Je me mets à pleurer. Elle me prends doucement dans ses bras et me serre fort contre son coeur. Mon père sort de la cuisine et retourne s'enfermer avec mon frère.

" T'en fais pas ma puce, je vais ramasser tout ça. Va finir de te préparer pour l'école, d'accord? "

Ma mère replace ma queue de cheval pour qu'elle soit parfaitement droite et propre.

« Merci maman... »

Mes toasts sont prête. Je les prends et m'en vais m'asseoir pour les manger. Quelques minutes plus tard, maman m'amène mon verre de jus d'orange et elle me donne un baiser sur le front avant de s'asseoir à côté de moi.

" Tu sais, ma chérie, papa ne voulait pas te faire de mal... "

« Je sais maman... »

" C'est le stress, ton frère ne va pas très bien, tu sais... je crois que tu devrais aller le voir... "

« J'ai pas envie, maman... »

" Je crois que tu devrais en profiter pendant qu'il est encore là. "

« Il va ... »

" Non... il ne mourra pas, par contre, il se pourrait qu'il ne t'entende plus, ou qu'il ne bouge plus... tu devrais vraiment aller te voir, il mentionne souvent ton nom tu sais... "

J'hoche lentement la tête en terminant mon verre de jus. Je me lève, maman prend la vaisselle et je me dirige lentement vers la chambre de mon frère. Je pose, hésitante, ma main sur la poignée puis j'entends une voix en moi, c'est ma propre voix, mais en fait, je sais qu'il s'agit de la voix de mon alter Ébi.

« Ça va bien se passer... »

J'entre lentement dans la chambre et mon père se lève. Il a les yeux plein d'eau. Il marche vers moi et me donne un baiser sur le front.

" J'te demande pardon... "

« Je sais... Je... je peux rester seule avec lui ? »

Mon père hésite un instant.

" Euhh... je suppose que oui... "

Il se redresse et sort de la chambre en fermant la porte derrière lui. Je vais jusqu'au lit de mon frère et je m'y assois. Son sourire me cloue sur place. Il arrive encore à sourire?

« Pourquoi tu sourit? Il n'y a rien de drôle à ta situation... »

Des tas de choses se passe autour de moi. Je pourrais dire que j'en suis conscient, mais je ne le suis pas réellement. Je sais que mon père et ma mère ne travaille plus et qu'ils passent leur temps avec moi, mais ils ne devraient pas. Je vais bien. Bon, il est vrai que tout ça, c,est selon moi, car selon les médecins, je ne vais pas du tout bien. Qui a-t-il de mal à chercher à être bien? À trouver qu'on ne peu pas être bien autrement qu'en étant seul avec soi-même, à l'intérieur de soi. À présent, j'entends même des voix. Y parait que quand je l'ai dit au médecin, ça n'a fait qu'empirer les choses. Mais je ne suis pas fou! Tout semble se passer dans ma tête, il faut croire. Pourtant, je suis certain qu'une personne peut me comprendre et cette personne, c'est ma soeur... Je soupir, puis j'ai l'impression de voir un ange. Un sourire se dessine malgré moi sur mon visage, elle est là, près de moi, ma petite soeur. Je me redresse et m’assois dans mon lit, chose que je n'ai pas fait depuis des lustres. J'enroule mes bras autour d'elle et je la serre contre mon coeur. Sa question me surprend. Je ne m'attendais pas à cela, mais bon, je ne peut que lui dire la vérité.

« Peut-être que ma situation n'est pas drôle pour ceux que j'aime, Pheb, mais moi je suis bien... Écoute, j'ai un secret à te dire, mais tu dois pas le répéter, les médecins me croient fou à cause de cela... mais en fait, je crois savoir comment guérir... Comment vous faire sourire à nouveau... »

« J'te conseil de pas lui dire, elle pourrait avoir peur, elle aussi...»
« Non, Je sais qu'elle n'est pas seule. Elle va comprendre.... »

Je reste perplexe. Mais d'un autre côté, j'ai envie de savoir, cette situation me fait plus que peur. On cogne à la porte.

" Phoebe? Tu va être en retard à l'école. Embrasse ton frère et tu viendras le revoir se soir. "

Je soupire. Mon envie d'aller à l'école a encore plus diminuer avec ce que mon frère viens de me dire. Je repense à ce que maman a dit. Et si je revenais de l'école et qu'il ne pouvait plus me parler? L'angoisse s'empare de moi. Je me met à trembler, mer yeux se remplissent de larmes et je sens les bras de mon frère m'entourer et me tirer à lui.

Je passe ma main dans les cheveux de ma soeur. Elle est morte d'inquiétude, sans doute encore plus que maman et papa. Je lui flatte doucement le dos. J'ai peur moi aussi, mon dieu Phoebe, si tu savais comme j'ai peur de ne pas te revoir. Tu es la personne qui compte le plus à mes yeux. Je m'en voudrais à mort s'il t'arrivait malheur. Il faut que tu nous fasse confiance à tous les deux.

« J't'en prie, Pheb, soit forte pour nous deux, d'accord... »

Je la vois hocher lentement la tête.

" PHOEBE ! "

« Allez, file. Ne soit pas en retard. Profite de la vie... »

Je lui sourit avant de me recoucher et de la regarder sortir de ma chambre du coin de l'oeil.

Je suis arriver à l'école, le morale à zéro. Mon ami m'attendais pourtant, mais j'ai à peine lever la tête pour le saluer. Je rentre dans l'école, mon ami à mes talons. J'entends sa voix, mais je ne l'écoute pas, je n'y porte pas attention. Je ne peux pas arrêter de penser à mon frère, à ce qu'il pense. Je me demande vraiment ce qu'il a derrière la tête.

« J'ai envie de mourir parfois... »

Je soupire en continuant de marcher dans le corridor aux côtés de mon ami, consciente que je viens d'avouer mon envie de mourir à un vampire...

Phoebe arrive et elle n'as pas du tout l'air dans son assiette. Nul besoin de dons pour le voir. Je secoue la tête. Je ne l'ai jamais vu dans cet état. On marche, silencieusement, comme si un mot pouvait tout détruire autour de nous. On se rend à nos casiers et on prends nos choses. C'est à cet instant que ma meilleure amie ose parler. Ce qu'elle me dit me cloue sur place. Son malaise. Je le lis dans ses yeux. Mais j'ignore si son malaise est du au fait que je sois un vampire. Si c'est le cas, elle ne devrais pas être malaisée pour ça. Sous le choc. Je pose ma main sur son bras et je la plaque doucement sur le mur du corridor, juste avant d'entrée dans le cours.

« Pheb ! Je t'interdit de dire ça! »

Je la regarde droit dans les yeux. Son regard est complètement absent, égarée. Phoebe n'est pas là. Mon dieu seigneur, mais qu'est-ce qui c'est passé avec elle ce matin? Je lâche lentement son bras et je passe ma main dans ces cheveux.

« Écoute Pheb, que je sois... »

Je regarde rapidement autour de nous pour m'assurer qu'il n'y ait personne qui nous entendent.

« Que je sois un vampire ou non n'a rien à voir là-dedans. T'es ma meilleure amie bordel ! T'es ma meilleure amie et jamais je n'accepterai que tu penses ainsi à la mort. »

Sans même hésiter un instant de plus, je lui tends les bras et la serre contre moi. J'ignore ce qui ne va pas avec elle, mais une chose est sure, c'est qu'elle ne va pas bien du tout. Je m'éloigne et je passe doucement ma main dans ses cheveux. Cette fille, c'est la fille la plus sexy et la plus belle que je connaisse. Elle est tout pour moi et voilà que ce matin, elle pense à mourir. Peut-être que je devrais lui avouer mes sentiments après tout... J'hésite, j'hésite trop. La cloche sonne. Je me recule, je laisse passer Phoebe, mais au moment où elle pose sa main sur la poignée de porte, je mets ma main dans son autre main et je l'attire à moi. Je colle ses lèvres contre les miennes et je recule lentement. Je la vois rougir un peu et je vois un léger sourire se dessiner sur ses lèvres. J'ignore si mes sentiments sont réciproques, mais si ce moment lui a redonner le sourire, c'est tout ce qui compte. Je lui souris en lui ouvrant la porte.

« Après toi... »

Il me fais la moral, lui aussi? Ça va, mon père me l'a fait ce matin, pas besoin d'en remettre d'autre. Je n'écoute même plus. Ils me tapent tous sur les nerfs ce matin. J'aurais mieux fait de rester avec Alexis tout compte fait ! Je soupire de soulagement en entendant la cloche sonnée. Je m'empresse de me dirigée vers la porte pour l'ouvrir, mais voilà que Mick remets ça en me tirant vers lui. Par contre, cette fois-ci, il a totalement réussis à me sortir de ma tête. Je sens ses lèvres sur les miennes. Je ne sais pas pour qu'elle raison, mais cela m'a fait le plus grand bien de monde. Je n'avais pas remarquer que je lui faisait du mal depuis ce matin. Je n'avais pas non plus remarquer tous ces petits signes ici et là... Je laisse s'afficher un léger sourire sur mes lèvres.

Je rentre dans le local et je m'assied dans le fond, Mick à coté de moi. Pendant tout le cours, je ne pense qu'à une chose, le baiser que mon meilleur ami vient de me donner. Je ne sais pas trop quoi ne penser, mais il me rend heureuse. Je crois que c'est tout ce qui compte, je crois que c'est ce que mon frère a voulu dire ce matin quand il m'a demander d'être forte pour nous deux. Oui. Alexis veux que je sois heureuse. Voilà ce qu'il veut... Le cours se termine tellement vite que je n'ai pas le temps de voir l'heure défiler.

La journée se termine. Disons que ma relation est presque officielle avec Mick, mais avant, je veux absolument qu'il rencontre mon frère et mes parents. Il accepte sans même hésiter mon invitation à souper et mes parents acceptent de l’accueillir. Je suis définitivement aux anges. Nous marchons, main dans la main, pour la première fois, jusqu'à chez moi.

J'arrive devant la maison et je m'arrête net. Il y a plusieurs traces de pneus dans le parking et la porte est restée entrouverte. Je lâche aussitôt la main de Mick et mes deux pieds reviennent aussitôt sur Terre. Mon petit nuage n'existe plus. Je cours vers la maison, pousse la porte. Mes parents ne sont pas là. Je commence sérieusement à m'affoler. la porte de la chambre de mon frère est grande ouverte. J'entre. Il n'est pas là. Je m'effondre sur mes genoux devant son lit vide. Je pleure.

Qui aurait cru que les choses irait si vite. Moi qui croyait que notre histoire n'était qu'illusion. Tout compte fait, j'attendais le détour à tout moment et on l'a rencontrer. Chez elle. Quand j'ai vu son bonheur diminuer à néant, je n'ai rien pu faire. Je l'ai laisser aller. Je suis aller la rejoindre dans la chambre de son frère et je me suis agenouillé près d'elle et je l'ai serre dans mes bras.

« Je suis certain qu'il va bien... »

Je l'ai bercer lentement ne passant délicatement ma main dans ces cheveux. J'ignorais quoi faire. J'ai compris pourquoi elle n'allait pas bien ce matin, elle a dû voir son frère ce matin. Il a dû lui parler. Elle devait être sur le choc. Elle se calme lentement. Je l'aide à se relever doucement et j'appelle un taxi. On se rend au centre de réhabilitation et on va rejoindre ses parents. Phoebe me tient la main. Tellement fort que j'ai l'impression qu'elle ne la lâchera jamais. J'approche mes lèvre de son oreille.

« Pheb, je serai toujours là pour toi, toujours. Je t'en fais la promesse. Je n'irai nul part... »

Je la sens se détendre lentement et je lui donne un baiser sur la joue.

L'attente semble durer une éternité. Dès que les médecins disent qu'on peut aller le voir, le cours, ne tenant la main de Mick, j'entre dans la chambre et je verrouille la porte derrière moi. Je vois les yeux de Mick qui semble me dire "Mais à quoi tu joues?", mais j'm'en fou, je n'y porte pas attention. Mon frère doit me parler avant de parler à qui que se soit. Je sais pourquoi il est ici, il a dû parler à maman ou à papa de notre conversation, ou l'un d'eux a dû nous entendre. Je m'assois sur le lit d'Alexis, il se redresse et me souris, mais son regard s'assombrit en rencontrant Mick.

« Non, Alexis, t'en fais pas... C'est mon ami, d'accord... »

Le regard de mon frère s'adoucit et il pose sa tête sur mon épaule. Je passe ma main dans ses cheveux et je souris.

« Alexis... Tu m'as dit ce matin que tu savais comment guérir... Tu peux me le dire maintenant? »

Un ami de ma soeur? Lui. Bon. Ça va, il peut rester alors. Mais j'ai pas envie de parler à personne, sauf à ma soeur. Quand elle me pose sa question, j'approche mes lèvres de son oreille et je lui dit.

« Cette voix que j'entends... C'est moi... l'autre moi... un alter... mais je sais que t'en a un... toi aussi... L'alter peut me sauver. Si... si c'est lui qui contrôle mon corps, alors je serai guérit... »

Je secoue lentement la tête. je vois les yeux de ma soeur s'engorger de larmes.

« Phoebe. Moi, je suis heureux que quand je suis dans ma tête. Tu peux pas comprendre, personne ne le peux... C'est une maladie et les médecins ont dit que ça ne pouvait pas être guérit, mais Silexa, mon alter... Il a raison... Je peux prendre la décision de m'enfermer réellement dans mon corps... Mais il va être là à ma place... »

Je pose mon front sur celui de Phoebe.

« Écoute Phoebe... je te demande pas vraiment ton avis... mais... mais je voulais t'en parler... mais... mais personne doit le savoir... tout est planifié... ta mémoire et celle de maman va être effacée... vous allez croire à un miracle... tu comprends ?»

Je savais que ma soeur aurait du mal à l'endurer, mais nos alters avait sans doute raison, c'était mieux d'en parler. Ma soeur ne pouvait pas rester dans l'ignorance.

« Écoute Pheb, tout est en place. Je vais m'étendre et fermer les yeux maintenant. Quand je vais me relever, ce ne sera plus moi. Tu verra tout ! Tu as une place de choix ! »

Je passe ma main dans les cheveux de Phoebe.

« Ma soeur, mon ange. Sois forte pour nous deux... »

Je pose mes lèvres sur le front de ma soeur.

« Je t'aime du fond de mon coeur, mais il est rendu trop difficile pour moi de rester avec vous. T'as vu toutes ces machines. Non. maman et papa n'ont pas les moyens et n'ont plus l'énergie pour s'occuper d'un enfant comme moi. Laisse le miracle arriver et j'te promets que tu va y croire, toi aussi, à ce miracle... »

Je souris avant de m'allonger dans le lit. Je tiens fermement la main de ma soeur dans la mienne.

« Adieu, Phoebe... et n'oublie pas... soit forte... pour nous deux... »

J'ouvre les yeux et me relève. Ce n'est plus Alexis, mais bien Silexa. Je tiens toujours la main de Phoebe dans la mienne. Je regarde ma petite soeur droit dans les yeux, chose qu'Alexis n'a jamais pu faire. J'approche délicatement son front du mien jusqu'à ce qu'ils se touchent.

« Tu vois, tous c'est bien dérouler... »

Mon coeur se noue. Je pose ma main sur ma bouche. Mon frère vient vraiment de me dire ça. J'ai l'impression que mon âme toute entière veut sortir. Je me mets à pleurer à chaude larmes.

« Alex ! »

Je pleure, je pleure, je pleure et je ne m'arrête pas.

« Es-tu seulement conscient de ce que tu viens de me dire? »

« Phoebe... Silexa, Alexis et moi en avons déjà parler et on croit sincèrement que c'est la meilleure chose à faire... »

« Comment crois-tu que je puisse être heureuse si tu n'es plus là! T'es mon grand frère ! T'es la personne la plus importante à mes yeux ! Tu es tout pour moi ! J'ten pris... »

« Phoebe... sa décision est déjà prise... »

« Comment as-tu pu penser un instant ainsi Alex? Tu crois que de te voir miraculeusement guéris va nous rendre moi, maman et papa plus heureux? Ce n'est pas Silexa qu'on aime, ce n'est pas non plus Silexa qu'on veut, c'est de toi dont on a de besoin...»

J'ignore si je dois être heureuse ou malheureuse. Mon frère vient de mourir, puis de revivre devant mes yeux. Je sais que ce n'est pas lui. Pourtant, il est identique en tout point. Il a les mêmes yeux, les mêmes cheveux, la même voix, la même attitude, le même ton de voix. Il a tout de lui. Il a seulement l'air beaucoup plus présent que mon frère. Je recule lentement et retourne près de Mick. Je mets ma main dans la sienne.

« Et maintenant? Je dois garder le secret? T'es fou ou quoi? J'y arriverai pas! Je sais que t'es pas mon frère ! »

J'apparais dans la chambre tel que convenu juste après le changement de corps. La remarque de la petite me fait bien rire.

« Mais non, Phoebe... »

Je ris. J'avance un peu pour que tous puisse me voir.

« Désolé. Moi et mon impolitesse. Je m'appelle Anianka. Bon, toutes les présentation sont faites, on peut passer à autre chose... comme je disais... »

Je pointe légèrement Phoebe.

« Tu ne dirais rien, puisque tu n'auras aucun souvenirs. Les jeux sont fait. Voici ce qui se passera. Toi et tes parents, vous vous endormirai et à votre réveil, vous serai en route vers SunnyBridge. Tes parents auront décider de déménager dans cette ville éloigné car ton frère, pour te protéger se sera fait mettre dehors de l'école en envoyant ce pauvre enfant... »

Je pointe Mickael

« À l'hopital. Bien sûr, il s'agit d'un vampire, donc il en sortira assez tôt. Par contre, toi, Phoebe, ta haine envers lui grandira, seulement, il sera la seul à pouvoir te ramener ta mémoire. Car la mémoire circule dans le sang. Le reste de votre vie vous appartient, mais je contrôle tout... Bonne nuit... »

Je ferme les yeux.

« Un... deux... trois... »

Je claque des doigts et aussitôt Phoebe et Silexa s'endorme, de l'autre côté de la porte, les parents de Phoebe s'endorme. Je me retourne vers Mickael.

« Dans six ans, tu devras aller la rejoindre, quelque chose me dit qu,elle aura besoin de se souvenir à ce moment. D'ici-là, continue ta vie, sans plus penser à elle. Le moment venu, ta soif e guidera... »

Je claque des doigts et je disparait.